Dans une chambre mal éclairée
Au mur, un calendrier
Un drôle de dessin
Des dates passent
Les journées s'allongent
Je les regarde le cœur serré
Un peu dans l'ombre
Des gens qui sont mal dans leur aise
Une blouse blanche sympathique
Qui tique
Sur ses notes et qui dénote
Le malaise
Le sien
Le nôtre
C'est le blues blanc vert ou bleu
C'est le blues blanc des blouses blanches
Il faut les rompre, ces silences
Qui nous emportent dans l'oubli
Près de moi, une femme
Presque inconnue
Enfin, je ne sais plus
C'est le lot quotidien
De ces gens d'exception
Trop seuls pour chacun
Des lendemains sans noms
J’aimerais tant leur dire
Ce qui me dépasse
Ce qui nous prive
Dois-je tenter la parole
Déranger leurs routes
Et les heures défilent
Avec tous ces doutes
C'est le blues blanc vert ou bleu
C'est le blues blanc des blouses blanches
Dévasteur sentiment sur la douceur de vivre
Le corps de mon parent défiant toujours la vie
Enfin je m’abstiens et je prie
Je ne crois plus à rien ici
Viendra bien le moment
Où tout basculera
Et je serai là
La paix dans l’âme
Les pleurs au cœur
Lueur d’une flamme
C'est le blues blanc vert ou bleu
C'est le blues blanc des blouses blanches
Dans une chambre mal éclairée
Où d’incroyables choses se passent
Dans l'ignorance des autres
J’ai simplement voulu dire
Merci pour lui