L'amour est un rêve du corps
De ton âme qui devient ciel
De mon âme qui devient pore
De ma terre qui devient miel
Ce besoin d'avoir un amant
Cette faim d'être bien à deux
Et de se faire des enfants
Ce goût de l'eau mêlé au feu
J'en veux, j'en veux, j'en veux
J'en veux, j'en veux, j'en veux
J'en veux, j'en veux, j'en veux
Encore
L'amour souffle comme le vent
Qui tarabuste les oiseaux
C'est un barbare qui souvent
Laisse nos rêves en lambeau
Puis soudain où-est il passé
La mer est calme, et le ciel est clair
Quelques éclairs dans nos pensées
Et pourtant de ce libertaire
J'en veux, j'en veux, j'en veux
J'en veux, j'en veux, j'en veux
J'en veux, j'en veux, j'en veux
Encore
J'aime l'amour, j'aime l'envie
J'aime tous les jours de ma vie
Jusqu'à l'instant de l'adieu
J'en veux
L'amour me fait des ennemis
Chez ceux qui ne savent pas aimer
Ou bien qui n'aiment qu'à demi
Par égoïsme ou par fierté
Moi j'ai besoin d'être serré
Dans le tempo humain de ta peau
Et de tes mots enamourés
Grésillant comme des mégots
J'en veux, j'en veux, j'en veux
J'en veux, j'en veux, j'en veux
J'en veux, j'en veux, j'en veux
Encore
Encore
Encore
J'en veux
Encore